samedi 28 septembre 2013

ARTILLERIE A CHEVAL ET TRAIN D'ARTILLERIE DE LA GARDE ROYALE, EPOQUE RESTAURATION. 1824

Uniforme de l'Artillerie de la Garde et Train d'Artillerie, époque Restauration 1824. 
Aquarelle originale non signée, époque XX. 
Collection particulière.

Fabuleuse aquarelle originale, non signée. Qualité d'illustration et rendus incroyables, dans un style proche de Maurice Toussaint. A nouveau un sujet sur l'armée époque Seconde Restauration, après un premier article sur les Tambours Majors.

Artillerie de la Garde et Train d'Artillerie, époque Restauration 1824.
Collection particulière.

Artillerie de la Garde et Train d'Artillerie, époque Restauration 1824.
Collection particulière.
Artillerie de la Garde et Train d'Artillerie, époque Restauration 1824.
Collection particulière.
Artillerie de la Garde et Train d'Artillerie, époque Restauration 1824.
Collection particulière.
Artillerie de la Garde et Train d'Artillerie, époque Restauration 1824.
Collection particulière.
Pour les passionnés de cette époque, aux uniformes impeccables, uniformes de parade, je recommande vivement le livre "L'armée Française sous la Restauration 1814-1830" aux Editions du Canonnier et les gravures de Alfred de Moltzheim, dont voici quelques aquarelles originales sur le même sujet, actuellement en vente sur le fabuleux site de Bertrand Malvaux les Editions du Canonnier
1817. Garde Royale. Train d'Artillerie.
Alfred de Moltzheim
1820. Garde Royale. Artillerie à Cheval.
Alfred de Moltzheim
1824. Garde Royale. Artillerie à Cheval. Chef d'Escadron. Alfred de Moltzheim
1824. Garde Royale. Artillerie à Cheval. Alfred de Moltzheim
1824. Garde Royale. Artillerie à Cheval. Alfred de Moltzheim
Même si le prestige et la fougue des campagnes du 1er Empire, était encore dans la tête de beaucoup des militaires qui servaient ce nouveau pouvoir, la seule campagne d'Espagne de 1823, ne permettra pas à elle seule, à redonner à cette nouvelle armée, les faits de guerre qu'elle aurait pu avoir envie de broder sur ces drapeaux. Armée de transition quelque peu oubliée, et bien moins représentée dans les livres.     

dimanche 15 septembre 2013

65 000 VISITES AUJOURD'HUI SUR LE BLOG


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dimanche 8 septembre 2013

NAPOLEON III ET SA GARDE PAR MAURICE TOUSSAINT SECOND EMPIRE

La Garde Impériale Second Empire. 
Maurice Toussaint. Les Editions Militaires Illustrées. 
Collection particulière.























TAMBOUR MAJOR DES GRENADIERS DE LA GARDE IMPERIALE SECOND EMPIRE

Mon découpage - Notre musée du costume - XXVI - Tambour Major des Grenadiers de La Garde Impériale Second Empire. 
JOB.
Collection particulière.

Extrait d'un journal pour enfant illustré par JOB du début XXème, qui donnait la possibilité de reconstituer des personnages dans leurs costumes historiques. Un découpage pour enfant, simple mais astucieux permettait de montrer la figurine de papier de face et de dos.
Mon découpage - Notre musée du costume - XXVI -
Tambour Major des Grenadiers de La Garde Impériale Second Empire. JOB


"Certe voici un beau militaire. Bien campé sur ses longues jambes, le torse cambré, la tête droite, il en impose par sa prestance. Un simple détail d'ailleurs vous donnera une idée de sa taille : pour entrer dans les grenadiers de la garde, il ne fallait pas avoir moins de 1m. 76 centimètres de hauteur. Si l'on songe que le tambour-major devait dépasser de la tête l'homme le plus grand du régiment, on devine quel géant ce devait être. Mais aussi, quand il s'avançait à la tête de la colonne, en faisant tournoyer sa lourde canne qu'il lançait parfois en l'air pour la rattraper au vol, il soulevait l'enthousiasme de la foule. De très loin on apercevait son plumet tricolore et sa large poitrine toute resplendissante de dorures. L'uniforme des tambours-majors était, en effet, d'une très grande richesse, surtout dans la garde, comme vous pouvez le voir. On peut dire qu'ils étaient dorés sur toutes les coutures. Ils portaient des épaulettes de colonel, et leur sabre coûtait cent cinquante francs - plus cher que l'épée d'un général. Mais les tambours-majors n'étaient pas de simples soldats de parade. Au plus fort des batailles, on pouvait en effet les voir, au milieu des balles qui sifflaient à leurs oreilles, diriger avec un calme imperturbable leurs tambours et leurs clairons. Blessés, ils conservaient la même impassibilité. Au soir de la bataille de Magenta (4 juin 1859), un tambour-major, cruellement atteint au-dessus de la cheville par un biscaïne, dut subir l'amputation de la jambe. "Monsieur le major, fit-il au moment où on allait l'opérer, je vous demande qu'une chose  : laissez-moi fumer une toute petite pipe et je suis à vous…" La permission accordée, notre tambour -major bourre sa pipe, l'allume, et en tire quelque bouffées avec une évidente satisfaction. Puis, la retirant de sa bouche, il la pose à la portée de sa main, et s'adressant au chirurgien  : "Allez, dit-il, je suis prêt."


Tambour Major des Grenadiers de La Garde Impériale Second Empire -1854-1870.
Henry Boisselier - Collection particulière.
Quand tout fût terminé, sans qu'il eût poussé d'ailleurs un seul cri de douleur, le blessé étendit la main et reprit sa pipe, qui n'était pas encore éteinte. Avisant alors un officier autrichien, sur qui on allait pratiquer une opération semblable à la sienne  : "Pauvre diable ! " s'exclama-t-il avec commisération. Et il continua de fumer tranquillement. Ces colosses si courageux étaient généralement d'une très grande douceur et d'une très grande bonté. Un touriste français qui suivit à peu près toute la guerre d'Italie, raconte qu'un jour parcourant un de nos camps, il rencontra un tambour-major de grenadiers qui se promenait avec un moineau perché sur son épaulette. Ils allaient l'un portant l'autre, et les gens les regardaient passer, le soldat fumant, l'oiseau piaillant. Le touriste s'approcha : " Vous faites donc l'éducation des oiseaux, mon brave ? " Demanda -t-il. Le tambour-major sourit : " Ça, monsieur, c'est un orphelin de Montebello. Nous courions après les Autrichiens,à la sortie du village, à travers champs. Les balles pleuvaient dans les arbres comme la grêle, et cette pauvre bête, effrayée par la fusillade et par les roulements de mes tambours, me tomba de quelque nid sur les bras. Je la ramassai et je la mis dans mon bonnet à poil..."

Je recommande sur le sujet  : 
"Grenadiers et Voltigeurs de la Garde Impériale de Napoléon III" par André Jouineau, Editions LRT - Tenues du passé.
"La Garde Impériale de Napoleon III" par Louis Delperier, Bertrand Malvaux-Editions de Canonnier.
"Les Grenadiers de la Garde de Napoleon III" par Lucien Rousselot, planches 92 et 104.
Réédition aux éditions LCV.