dimanche 6 novembre 2011

PETITS SOLDATS DE CARTE BOERSCH VENTE PARIS LE 3 NOVEMBRE 2010


Soldats de carte, collection "Boersch".
Photos de la vente à Drouot.
Neret Minet & Tessier .

1er Empire. Les lanciers rouges de la garde impériale

1er Empire. Les carabiniers cuirassés.(1809)

Révolution. Artillerie à pied 

1er Régiment
d'infanterie Légère
Nous avions déjà eu l'occasion de parler de Boersch, dans un article précédent et de parler du catalogue de vente des années 1971 de cette même collection. Il se trouve que ce jeudi 3 novembre 2011 avait lieu à Paris une vente chez Neret Minet de militaria, avec de nombreux lots issus de cette collection. En voici le détail et quelques photos des lots vendus, avec les prix d'estimation.


Extrait du catalogue de vente : 
(La collection commencée par Thiébaut Boersch vers 1800 sera terminée par son fils en 1818. Il s’agit de pièces originales peintes à la gouache.)

119. Révolution. Fusiliers de l’infanterie de ligne : 
1 sous-off, 19 soldats. (20 fig.) (T.B.E.). 200/300
120. Révolution. Chasseurs du 1er regt. d’infanterie légère : 
4 off, 4 sous-off, le drapeau, 4 tambours, 25 soldats. (37 fig.). (T.B.E.). 800/1000
121. Révolution. Carabiniers du 1er regt. d’infanterie légère : 
2 off, 1 sous-off, 2 tambours, 24 soldats. (29 fig.) (T.B.E.). 600/800
122. Révolution. Les sapeurs de la 57ème demi-brigade de ligne : 
1 sous-off, 6 sapeurs. (7 fig.) (T.B.E.). 150/200
123. Révolution. Artillerie à pied : 
1 off. à cheval, 1 off. à pied, 1 tambour, 20 canonniers, 2 attelages. (25 fig.) 600/800
124. Révolution. Artillerie à cheval : 
2 off. 1 trompette, 1 sous-off, 16 canonniers, 2 attelages. (20 pièces) 800/1000
125. 1er Empire. Les chasseurs à pied de la garde impériale : 
1 off, 1 sous-off, 13 soldats. (15 fig.) (T.B.E.). 400/500
126. 1er Empire. Les lanciers rouges de la garde impériale : 
1 officier, 1 trompette, 3 sous-officiers, 5 lanciers (10 fig.). (T.B.E.). 500/800
127. 1er Empire. Les carabiniers cuirassés.(1809) : 
2 off, 2 sapeurs, 12 soldats. (16 fig.). (T.B.E.). 800/1000
128. 1er Empire. Les grenadiers à cheval : 
1 off, 3 sous-off, 13 soldats. (17 fig.). (T.B.E.). 800/1000
129. 1er Empire. Grenadiers de la division Oudinot : 
1 off. à cheval, 1 sous-off, 1 fanion, 19 soldats. (22 fig.). (T.B.E.). 400/500
130. 1er Empire. Artillerie à cheval : 
1 off, 1 sous-off, 1 trompette, 11 canonniers, 2 attelages. (16 fig.). (T.B.E.). 400/500
131. 1er Empire. Artillerie à pied : 
1 off. à cheval, 1 off. à pied, 1 tambour, 13 canonniers, 1 canon, 1 caisson,1 cavalier du train d’attelage. (19 fig.). (T.B.E.). 400/500
















Nous devrions avoir les prix de vente dans quelques jours lorsque qu'ils apparaîtront sur le site de vente. A suivre donc… Quoi qu'il en soit, ces belles pièces ont certainement fait des heureux.

LES MOBILES PENDANT LA GUERRE DE 1870 ICONOGRAPHIE

Gardes mobiles : Guerre 1870-1871 
Illustrations diverses.
Collection Alain Berizzi .
Officier de la Garde Mobile du Haut Rhin.
Frédéric Regamey - "Les garnisons d'Alsace"
Article tiré de Wikipédia : "Sous le Second Empire, le patriotisme était très exacerbé, la conscription était un moment clé de la vie des jeunes gens. Les conseils de révision fonctionnaient à l'appui d'un tirage au sort. Ceux qui avaient tiré les bons numéros étaient incorporés dans l'armée active. C'était un grand honneur dans le contexte de l'époque et les conscrits faisaient 7 ans de service. Ceux qui n'avaient pas tiré les bons chiffres et bien que reconnus aptes à servir, allaient rejoindre la Garde mobile. On pouvait aussi, par une sorte d'échange, se faire remplacer : celui qui était bon pour l’armée pouvait proposer sa prérogative à un conscrit moins chanceux et volontaire pour le service actif ; parfois, l'affaire se monnayait. Les jeunes hommes qui se trouvaient basculer dans le camp de la garde mobile effectuaient 5 ans. Étaient ainsi mises sur pied des unités d'infanterie et d'artillerie correspondant aux circonscriptions de l'administration civile. 


Chaque ville, d'une certaine importance, avait ses mobiles. Les cadres étaient choisis, en général, au sein de la notabilité locale. Les « Moblots » comme parfois on les appelait, étaient équipés par l'administration civile ; pour les uniformes par exemple, la ville fournissait le drap et chacun devait passer chez le tailleur local. Il n'était pas rare que certains gardes paient de leurs deniers certaines fournitures. Administrativement, le tout était regroupé en unités départementales (exemple : Mobiles du Doubs, de la Haute-Saône, de la Loire, etc…). L'ensemble au niveau de la Nation, formait une masse de réserve (environ 600 000 hommes). Elle permettait au gouvernement de multiplier (en théorie) par deux, les effectifs de son armée mise sur le pied en cas de guerre. Mais l'application se révélait difficile par le fait de devoir donner régulièrement l'instruction à toutes ces formations civiles. 


Le maréchal Niel, le créateur de la garde mobile, avait prévu 15 exercices annuels, chacun d'une durée de 24 heures. Ce programme, déjà assez réduit, fut plus ou moins suivi. La Garde Mobile se trouvait alors représenter à elle seule l'essentiel des forces armées françaises. C'est avec cette ultime ressource que la Nation, devenue républicaine, opposa à l'envahisseur une résistance militaire prolongée durant six mois. Le courage, l'abnégation, l'héroïsme, en dépit de son impréparation à la guerre, sont à mettre au crédit de ces unités que l'on qualifiera de « paramilitaires ». Lorsque le conflit éclata en juillet 1870, la Garde Mobile, ne parvenait pas à s'organiser, ne figurait sur les registres que pour mémoire (déclaration du maréchal Le Bœuf, ministre de la guerre en 1870).

Siège de Strasbourg. Garde Mobile
Frédéric Regamey - "Les garnisons d'Alsace"


Les Mobiles étaient médiocrement armés et entraînés. Les unités manquaient souvent de cohésion et d'instruction ; elles étaient encadrées et disciplinées d'une façon très variable mais presque toujours insuffisante. Or, deux mois après la défaite, les combats avaient englouti les 9/10e de l'armée régulière. À Belfort, pendant le siège tenu par les troupes prussiennes du général de Werder, 12 800 mobiles constituaient la garnison. Cela représentait les 3/4 de l'effectif. Les troupes défendirent la place pendant plus de trois mois, du 4 novembre 1870 au 18 février 1871. Les mobiles ont monté la garde, servi les canons, remué la terre et manié la pelle sur les remparts du château, de la Miotte, de la Justice, des Perches… Ils ont organisé puis disputé à l'ennemi ses positions extérieures de Valdoie, de Pérouse -Danjoutin - Cravanche, etc. Ils ont participé aux "sorties" sur Bessoncourt, Chèvremont, Andelnans, etc. Ils ont subi, jour et nuit, un intense bombardement déclenché le 7 décembre 1870. Les troupes ont follement espéré lorsque l'armée de secours de Bourbaki avait atteint la Lizaine, près de Montbéliard-Héricourt. En dépit de la retraite, elles ont néanmoins continué à combattre. Les formations de Mobiles disparurent après le conflit pour faire place à des unités composées de réservistes, formés et encadrés par le Service des Armées."


Garde Nationale Mobile
Rozat de Mandres - "La France en campagne"

Garde Nationale Mobile
Rozat de Mandres - "La France en campagne"